Réjean Desrosiers... Mes impressions... mes poèmes...: mars 2017

Je rejette les registres

Cette décadence pour régner

Une démonstration insupportable

Et incalculable d’expériences injustes

Je suis incapable de ses amalgames

Qui repose sur contrôle

Ces confusions discutables

Pour une domination à l’apogée cynisme

Pourquoi

Pour la splendeur du temps

L’espérance sans détermination

La liberté progressive de la vie

L’intensité qui s’affranchit des liens

Qui stimule les mouvements

Je refuse le désenchantement du monde

Le détachement des sens

Je peux décrire sans perdre mon âme

Je décline ces comptables courtois

Qui perdent le sens des lieux

Les sens fonctionnels

Je suis pour l’expansion de la fascination

Une flèche animale et soudaine

Je suis le chasseur dans le gibier

Sylphides and SRVTR
FSCD84 - BUNKER PALACE - Obscur Mental (2016)

par BUNKER PALACE https://fractionstudio.bandcamp.com/album/fscd84-bunker-palace-obscur-mental-2016

Sylphides and SRVTR
FSCD84 - BUNKER PALACE - Obscur Mental (2016)

Je rejette la stérilité

Que je remplace par l’inverse

L’avidité florissante de l’intensité

La transplantation augmentée des envoyés

Des variantes créatrices

Avec l’ensemble des erreurs

Je m’entoure

Je suis revêtu de dimension

D’une taille

D’une surface

Et des couleurs

Je m’entoure d’air

D’une espace

Pour y placer une fenêtre

Une ouverture infinie

Je suis le seul

Je suis de verre

Tout me traverse

Je change à chaque moment

Je chasse les diamètres

C’est la chambre qui fusionne avec les frissons

Je marche entre ce vide

Cette bulle aux pouvoirs infinis

C’est entre les lignes

Que se logent les couleurs

Ces concerts incroyables

Qui rejette la stérilité

Je peux naitre

Et l’œuvre peut apparaitre

Jukka-Pekka Kervinen

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Jukka-Pekka Kervinen

Sous mes yeux

Et avec ma voix

Une formation nouvelle

Une attention se renouvelle

Sous mes yeux

Tout passe

Et avec ma voix

Je récite les fleurs qui fanent

Les couleurs s’étendent

Trop loin pour l’horizon

S’annihilent au bout de la
voix

Mes yeux se reposent

Je romps l’équilibre

Première expérience

J’apparais comme un léger
déséquilibre

Un danseur qui joue avec les
odeurs

Sous mes yeux

Et avec ma voix

Une formation nouvelle

Une attention se renouvelle

Sous mes yeux

Tout passe

Et avec ma voix

Je récite les fleurs qui fanent

Je recherche la sur
activation

Les dépenses de l’affirmation

Une défense de l’abolition

Une absence de contrition

Je cherche le où

Je ne sais quand

Je m’adresse aux pourquoi

Pour me reconstruire

Sous mes yeux

Et avec ma voix

Une formation nouvelle

Une attention se renouvelle

Sous mes yeux

Tout passe

Et avec ma voix

Je récite les fleurs qui fanent

Une lésion entre les nuages

Identique à l’orage

Le problème renforce la séparation

L’apparition de l’inondation

La stérilité se démotive

La vérité rehausse le milieu

La place du regard

La source de l’ensemble
ensoleillé

Sous mes yeux

Et avec ma voix

Une formation nouvelle

Une attention se renouvelle

Sous mes yeux

Tout passe

Et avec ma voix

Je récite les fleurs qui fanent

La fumée monte

Ce n’est pas un rêve

C’est le monde qui crève

Une fumée grasse et grise

Ce n’est pas un feu de foyer

C’est un enfer de fer et de chimie

Une chaise vide

Debout

Une chaise

Cherchant la lumière

Pour rompre l’équilibre

Et assoir la vie

Une naissance

Pour chaque seconde

Qui se déploie pour apparaitre

Une formation qui émerge de l’espace

Une naissance indissociable à la maternité

Une maison mêlée d’actes pour d’écrire

Une chaise vide

Debout

Une chaise

Cherchant la lumière

Pour rompre l’équilibre

Et assoir la vie

La fumée monte

Ce n’est pas un rêve

C’est le monde qui crève

Une fumée grasse et grise

Ce n’est pas un feu de foyer

C’est un enfer de fer et de chimie

Une braise qui réchauffe

Et au côté

Un pavot bleu

Qui force pour réussir

L’élan envers la gravité

Une interaction particulière

Avec la qualité spectaculaire

Une quantité unique

Qu’est la vie

Pour vaincre l’horreur

Intimement lié à l’opposé

Une densité brusque

À canaliser

Une simple fleur

Pour faire vivre l’espoir

Et l’amour

La fumée monte

Ce n’est pas un rêve

C’est le monde qui crève

Une fumée grasse et grise

Ce n’est pas un feu de foyer

C’est un enfer de fer et de chimie

Paul Bilger

Pavot bleu

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Paul Bilger

Pavot bleu

lundi 27 mars 2017

Je rejette les registres

Je rejette la stérilité

Sous mes yeux

La fumée monte