Je brule les bords
Les rives
Les rivières coulent quand même
Comme du miel
Un mélange qui serpente
Qui longe l’insaisissable
Un breuvage noir de nuit
Or de jour
C’est venu de loin
Pour passer et s’échapper
Encore plus loin
La matière se décide à vivre
À comprendre la route
Celle des favoris
Qui s’échappent pour demain
L’origine se tempère
De bulles allégées de mémoires
D’un mélange autonome de vraiment
De vérité invérifiable
Révolutionnaire
Le tout en silence
Réjean Desrosiers © 2016 11 07 007
Piet Mondriaan
A
Farm House 1901
 |
Piet Mondriaan
A Farm House 1901
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire