Je jette mes vêtements
Qui vrillent dans le détroit
Je m’habille de délicat
irrégulier
Je prends la main de l’air
Et de l’eau
Je me déploie
Comme une chute
Directement sur la création
Ce chronomètre de bois
Descendant comme l’aiguille
Au fond de ma peau
J’enseigne les couleurs
Cette vapeur qui remonte de mon
tourment
De mon torrent qui s’étonne
quand même
La beauté s’ouvre au travers des
symboles
Des mémoires antérieurs
Illustré des tremblements de mon
corps
Je me remémore les étendues d’avant
Mon sexe heurte les nuances
Je réalise mon rêve
Mon intimité
Réjean Desrosiers ( Réj Rosiers ) © 2016 07 02 006
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