À force de vivre
Les chemins montent
Et redescendent
Les chemins prennent la route
Le regard des horizons
Les retards et les illusions
À force de vivre
À force de voir
J’avance en rêvant
En dormant
En marchant
Je devine chaque matin
J’invente d’autres routes
À force de vivre
J’embrasse chaque élément
Chaque saveur
La chaleur
Et le froid
Je blesse ma peau
Pour des cicatrices d’histoire
À force de vivre
J’ai enlevé mes souliers
Pour ressentir la vérité
Pour avoir un peu plus peur
Pour admirer la vie
Pour changer les directions
Et me retrouver ailleurs
À force de vivre
J’avance vers la fin
Vers le verso d’une vie
Le berceau invitant
L’hommage qui s’inscrit
En chacune des rencontres
Une pensée infinie
Réjean Desrosiers © 2016 12 01 002
Agnès Courrault
En faisant un tour ce matin
sur vos pages j'ai vu lu,senti,humé, que pour beaucoup c'est souffrance c'est
tristesse c'est à bout... de tout... de bras... de tout ça... alors je vous
embrasse mais surtout soyez vos rêves... et pi je vous offre la route même
cabossée ...
Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents… Tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles. Vous pouvez les admirer, ou les désapprouver, les glorifier, ou les dénigrer. Mais vous ne pouvez pas les ignorer. Car ils changent les choses. Ils inventent, ils imaginent, ils explorent. Ils créent, ils inspirent. Ils font avancer l’humanité. Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie. Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y parviennent.
– Jack Kerouac, Sur la route, 1951
|
| Agnès Courrault |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire