Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant le ciel en
marbre
Une fausse route
Pour un voyage vain
Sur un divan
Pour tout
Une fausse foule
Pour une image
Sur un écran
Pas assez grand
Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant ce ciel en
marbre
J’entends l’horizon
Une oraison brève
Et très grise
Et très grande
J’entends le brouillard
Un discours qui résonne
J’entends mon écho
Les voiles bougent
Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant ce ciel en
marbre
J’ai vu l’invocation
Je me recueille en suppliant
Je collecte une séquence
J’agonise en transe
J’ai vu la fin
Le firmament
Cette fenêtre pour expirer
Cette porte pour inspirer
Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant ce ciel en
marbre
Tout s’élève
Comme une page
Des mots qui s’envolent
L’extase des vents
Je prononce à nouveau
Cette quiétude mentale
Tout est magnifique
Le flacon est vide
Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant ce ciel en
marbre
Unique
La voix paraissait seule
Unique
Je voguais en me délivrant
J’espérais entrer dans une
quiétude
Je n’ai pas l’habitude
Je ne chante jamais
Pour dire que j’arrive
Le son de l’azur
Une leçon qui perdure
Les maisons et les arbres
Passe devant ce ciel en
marbre
J’ai une voix tremblante
Entrecouper de sens
J’ai une voix qui hésite
Et qui récite cette contemplation
J’ai une voix tremblante
Entrecouper de sens
J’ai une voix qui hésite
Et qui récite cette contemplation
Réjean Desrosiers © 2017 01
29 003
Angelo Secondini
Paysage
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Angelo Secondini
Paysage
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