vendredi 30 septembre 2016

Une mécanique mimétisme

Une mécanique mimétisme
Un salut aux sujets
En lisant son testament
Grinnn… Grinnn…
En lisant ce que tu dois lire
Grinnn… Grinnn…
En lissant tes munitions radioactives
Avec les gras de palme
Tu prends la mer mélangée
Une mélasse graisseuse d’huile dispersante
Un manège qui roule
Grinnn… Grinnn…
Grippp… Grippp…
Un manège qui roule comme une horloge
Avec des chiffres aux mille décimales
Et le bateau coule
Et le poisson coule
Coule avec le fond et le fer
L’enfermement
Une médaille sera envoyée par bateau
Un poteau publicitaire
Où s’accroche l’horreur
Grinnn… Grinnn…
Grippp… Grippp…
Clippp… Cliccc…
Arrivé de nuit
Parti avant le jour
Tout est maintenant oublié
Avant de savoir
Le monde est heureux
En prenant leur café
Café préparé pour un réveil à l’usine
Grinnn… Grinnn…
Grippp… Grippp…
Clippp… Cliccc…

Réjean Desrosiers © 2016 09 30 001

Antonello Silverini
Primo premio Accademia Pictor 2005
"addio bel soldatino, morir dovrai anche tu"
Premier Prix Académie Pictor 2005
"au revoir joli petit soldat, tu devras mourir toi aussi"


Antonello Silverini
Primo premio Accademia Pictor 2005
"addio bel soldatino, morir dovrai anche tu"
Premier Prix Académie Pictor 2005
"au revoir joli petit soldat, tu devras mourir toi aussi"

jeudi 29 septembre 2016

Il me reste un chemin

Il me reste un chemin
Une chemise
Un pantalon
Je me sens bien
J’avance sans but
Directement par en avant

Il me reste des poèmes
Un crayon
Un cahier
Je me sens bien
J’écrie sans me retourner
Directement sur cette route

Il me reste maintenant
Un instant
Une présence
Je me sens bien
Je n’hésite plus sur tout
Directement sur rien

Il me reste la vie
Un chapeau
Un esprit
Je me sens bien
Je me rends où je vais
Directement partout

Réjean Desrosiers © 2016 09 29 004

Angelo Secondini
Se solo esistesse 225
Si seulement il y avait 225


Angelo Secondini
Se solo esistesse 225
Si seulement il y avait 225

Les nombres tombent

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

Il fait trop chaud
Mais j’ai froid
Il y a des plus
Il y a des moins

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

J’ai l’impression de rêver
De me transformer
De devenir une liste
Un nombre à classer

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

J’ai encore des souvenirs
Des images
Des couleurs
J’ai oublié les mots

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

J’ai une blessure ouverte
D’une profondeur concrète
D’une longueur exacte
Une blessure d’usure

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

J’ai perdu tous mes repères
Toutes mes lumières
J’ai perdu l’humanité
Je me compte en négatif

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

Je suis un nombre
Un chiffre immonde
Une division inhumaine
Un résultat logique

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

Je reviens au 258
Mon téléphone sonne
Je réponds une fois
Une dernière fois

Les nombres tombent
Je regarde sans comprendre
Je pensais aux mots
Avec leurs démons

Réjean Desrosiers © 2016 09 29 003

Angelo Secondini
Piticchio di Arcevia 258


Angelo Secondini
Piticchio di Arcevia 258

La vie des sentiments

La vie des sentiments
Qui veille en dedans
La vie dans ces élans
Qui s’émerveille en voyageant

Un corridor naturel
De feuilles manuscrites
D’histoires transformer en trésors
Une mémoire pour se coucher tard

La vie des sentiments
Qui veille en dedans
La vie dans ces élans
Qui s’émerveille en voyageant

C’est sans influence
Que s’envolent les paroles
Qui se posent sans hasard
Sur vos voies intérieures

La vie des sentiments
Qui veille en dedans
La vie dans ces élans
Qui s’émerveille en voyageant

Au loin
La lune se penche
Pour éclairer vos regards
Pour laisser monter vos rêves

La vie des sentiments
Qui veille en dedans
La vie dans ces élans
Qui s’émerveille en voyageant

Un instant d’union
D’une relation magique
Vous pouvez parler seul
Pour vous racontez ce maillage
Ce mariage

La vie des sentiments
Qui veille en dedans
La vie dans ces élans
Qui s’émerveille en voyageant

Réjean Desrosiers © 2016 09 29 002


из старенького
Quelque chose de vieux


из старенького
Quelque chose de vieux